Rentrée des classes, si con....

Publié le par Pr Nico Lestairol & Dr Georges Cloonesque

Encore un grand moment de sincérité que nous offre une fois de plus la mascotte de Remontés à Blog, Grégory Bourillon. Pour nous, il revient sur les 5 plus grands OM-PSG de l’histoire, et nous livre une expertise dont il a le secret. Admirez le coup d’œil de l’expert.

 

 

1971 : OM-PSG 4-2
Le tout premier duel de l’Histoire. Pas encore de rivalité entre les deux équipes : Paris vient de monter en Première division et s’incline logiquement face aux champions en titre.

 

L’avis de Grégory Bourillon : Je n’étais pas né encore, mais ma Mamie m’a souvent raconté ce match. A cette époque elle faisait partie des Claudettes, les danseuses de Claude François, et ils avaient été invités pour mettre l’ambiance à la mi-temps. Elle raconte que les marseillais les avaient très bien accueillies, même que les gens dans les tribunes trouvaient les Claudettes tellement jolies qu’ils leur avaient fait part de leur envie d’avoir des relations sexuelles à visée non reproductrices avec elles. Depuis ce jour c’est une tradition à Marseille, à chaque fois que les parisiens viennent jouer, tout le stade refait cette proposition en disant tout haut : « Paris, Paris, on t’en**** ».

 

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Le premier OM-PSG de l’histoire. Les mentalités ont très peu évolué depuis.

 

 

 

1989 : OM-PSG 1-0
Premier vrai duel au sommet. L’OM de Papin, Allofs, et Forster affronte le PSG de Bats, Susic et Calderon. Le match est décisif pour le titre : les deux équipes sont alors au coude-à-coude. La rencontre est serrée du début à la fin et Paris tient un match nul qui lui donne une option sur le titre. Mais, à la toute dernière minute de jeu, Franck Sauzée décoche une frappe terrible de plus de 30 mètres et marque. L’OM obtiendra son premier titre de l’ère Tapie.

 

L’avis de Grégory Bourillon : J’avais 5 ans, c’était la première fois que je voyais un match de football à la TV. Je m’en rappelle bien parce que c’est aussi la première fois de ma vie que j’ai mangé du saucisson à l’ail. C’est mon papa qui en avait acheté, au début il préférait le saucisson normal et puis là il avait eu envie de changer, donc il avait pris du à l’ail, et il m’avait fait goûté et tout de suite j’ai bien aimé, donc je lui en avais demandé encore, et après on avait mangé tout le saucisson en entier. J’aime toujours beaucoup ce type de saucisson, même si des fois on en trouve des pas bons, ça dépend, mais avec du pain et un cornichon j’adore ça. Vous saviez que c’était polonais à la base, mais que… hein ? de quoi ? le match ? Ah, bah on a perdu, comme d’habitude.

 

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Le OM-PSG 1989, vu par Grégory Bourillon

 

 

1993 : OM-PSG 3-1
Trois jours après la victoire en Coupe des Champions, l’OM a un peu la gueule de bois. Les joueurs ont peu dormi et reçoivent une équipe parisienne en pleine progression, avec Ginola et Weah. Le PSG ouvre le score d’entrée, avant que les Marseillais ne se libèrent. Après son but contre Milan, Basile Boli marque un nouveau but d’exception, d’une tête de l’extérieur de la surface. Score final : 3-1 pour Marseille.

 

L’avis de Grégory Bourillon : Tous les gens se souviennent de ce match là pour la tête de Basile Boli. Moi, je m’en souviens à cause du catogan d’Eric Di Meco. Je n’avais jamais vu ça, sauf dans des clips des BeeGees qui passaient sur MTV. C’était trop nul, avec mes copains on se moquait trop de lui, on l’appelait Eric Di Francis Lalanne. La seule chose de dommage, c’est que je n’avais pas de copains. Du coup je rigolais tout seul en fait.

 

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La reconversion d’Eric Di Meco s’est très bien passée, merci pour lui.

 

 

 

 

2000 : OM-PSG 4-1
Les temps ont changé. Marseille se débat en fond de classement, miné par les problèmes financiers et l’instabilité chronique. Malgré des résultats inconstants, Paris figure parmi les favoris du championnat. C’est pourtant une équipe marseillaise volontaire qui inflige au PSG une lourde défaite. Malgré l’ouverture du score parisienne, puis une double expulsion des deux Leroy (côté marseillais et parisien), Perez, Pouget, Abardonado et Florian Maurice permettent à l’OM de se donner de l’air.

 

 

L’avis de Grégory Bourillon : Je venais d’entrer au centre de formation du Stade Lavallois quand a eu lieu ce match. C’est quand j’ai vu que le PSG a perdu sur des buts d’Abardonado et Pouget qu’a eu lieu le déclic pour moi : j’avais totalement ma place dans cette équipe ! Depuis ce jour, je me suis mis à m’entrainer très nullement, pour pouvoir un jour être assez nul pour rejoindre ce club. Vous imaginez mon émotion quand j’ai joué Nice pour la première fois, et que j’ai croisé Abardonado en vrai, alors que moi j’avais le maillot parisien sur les épaules. Mon rêve était enfin devenu réalité.

 

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Un Cyril Pouget rentre sur le pré, et c’est un Grégory Bourillon qui s’éveille.

 

 


 

2003 : OM-Paris 0-3
La différence est de taille entre les deux équipes et l’OM ne parvient plus à battre Paris. Les Parisiens l’emportent facilement et Ronaldinho réalise un vrai festival, en marquant notamment un but après avoir remonté la moitié du terrain. Fait rarissime : le public marseillais finit par applaudir un joueur parisien, Ronaldinho, émerveillé par le talent du Brésilien. Cette année là, le PSG bat trois fois l’OM.

 

 

 

 

L’avis de Grégory Bourillon : A cette époque, comme j’étais pas encore assez mauvais pour faire partie du PSG, j’étais parti jouer à Rennes. Là-bas j’ai énormément progressé vers le bas avec Toifilou Maoulida et Frédéric Piquionne, c’était un peu comme des mentos. Des… « mentors » ? Ah, on dit pas mentos ? Ah, bon, je croyais. Enfin bref, c’était un tremplin idéal pour moi. Un trampoline même, vu qu’ils étaient vraiment très très nuls. On avait regardé ce match tous ensemble et on avait pas compris, au début on croyait qu’on s’était trompé de chaine parce que c’était pas possible qu’un joueur aussi bon soit dans un match de Ligue 1 française. Et puis finalement c’est Toifilou qu’a remarqué que non, c’était bien OM-PSG, parce que quand le caméraman il montrait les filles dans public y’avait que des moches, et que y’avait qu’en France que c’était comme ça. Il est malin Toifilou, et puis en plus vu sa tronche ça l’arrangeait plutôt qu’elles soient moches les filles, sinon il aurait eu aucune chance.

 

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« Allez, viens, roule moi une pelle ». « Ca va pas non ? Je préfère encore emballer une des meufs du public ».

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Dans la vaseuse ligne

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